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Les clientèles vulnérables mieux les connaître
- Les adolescents et les jeunes âgés de moins de 25 ans
- Les jeunes en difficulté
- Les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH)
- Les utilisateurs de drogues par injection (UDI) ou par inhalation
- Les travailleurs et travailleuses du sexe
- Les personnes incarcérées ou qui l’ont déjà été
- Les personnes originaires de pays où l’infection par le VIH est endémique
- Les communautés autochtones

LES ADOLESCENTS ET LES JEUNES DE MOINS DE 25 ANS
Bien que les adolescents et les jeunes adultes de moins de 25 ans ne soient pas marginalisés, ils ont des partenaires successifs et n’utilisent pas toujours le condom, un phénomène relié notamment à la sous-estimation du risque de contracter une ITSS. La prévalence élevée de la chlamydiose au sein de ce groupe augmente les risques de contracter et de transmettre cette infection.
Pour en savoir davantage sur la sexualité saine et responsable chez les jeunes et sur l’éducation à la sexualité : voir la page en promotion-prévention

LES JEUNES EN DIFFICULTÉ
Comme les jeunes en général, les jeunes marginaux et les jeunes de la rue sous-estiment le risque de contracter une ITSS et pratiquent la monogamie sériée. Leurs conditions de vie difficiles, voire précaires pour un bon nombre d’entre eux, en font un groupe particulièrement atteint par les ITSS.

LES HOMMES AYANT DES RELATIONS SEXUELLES AVEC D'AUTRES HOMMES (HARSAH)
Les pratiques sexuelles à risque et le nombre élevé de partenaires constituent des facteurs de risque pour ce groupe de personnes. Le VIH et la syphilis les touchent particulièrement.

LES UTILISATEURS DE DROGUES PAR INJECTION (UDI) OU PAR INHALATION
Le besoin d’argent et de drogues, ainsi que la fréquentation de lieux où la consommation est encouragée peuvent pousser ces personnes à adopter des comportements qui présentent un risque élevé. Le partage de matériel d’injection constitue un facteur de risque majeur qui les rend vulnérables surtout aux infections par le VIH et le VHC.

LES PERSONNES INCARCÉRÉES OU QUI L'ONT DÉJÀ ÉTÉ
Le tatouage et le perçage pratiqués dans des conditions artisanales et non stériles sont courants chez les personnes incarcérées et constituent un risque de transmission des infections transmissibles par le sang. Même si l’injection de drogues y est moins fréquente, le risque de transmission du VIH et surtout du VHC lié au partage de matériel d’injection est très élevé dans les centres de détention.

LES PERSONNES ORIGINAIRES DE PAYS OÙ L'INFECTION PAR LE VIH EST ENDÉMIQUE
Plusieurs pays d’origine des immigrants ont des taux d’infection par le VIH beaucoup plus élevés que ceux du Canada et du Québec. Les barrières linguistiques, socioéconomiques et culturelles peuvent parfois limiter l’accès aux services en lien avec la santé sexuelle. Elles constituent un obstacle pour les efforts de prévention, de dépistage et de traitement des ITSS.

LES COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES
Au Québec, les Autochtones sont plus touchés par certains problèmes de santé et vivent en général dans des conditions socioéconomiques moins favorables. Certaines communautés autochtones connaissent des taux de chlamydiose génitale et de gonorrhée plusieurs fois supérieurs aux taux moyens des autres régions du Québec.